Screaming Lord Sutch – Jack The Ripper : 1964

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Screaming Lord Sutch – Jack The Ripper

screaming lord sutch

Screaming Lord Sutch

De vrais dingues qui rêvaient de devenir Rock’n’Roll Star il y en eut quelques uns. Citons Charles Manson, réincarnation du Christ à la tête de « La Famille » et initiateur de la tuerie de l’été 1969, un moment pote de Neil Young. Manson enregistra un album entier et réussit à refiler aux Beach Boys un morceau de sa création (Cease to exit). Les garçons de la Plage l’enregistrèrent en face B d’un 45 tours et le rebaptisèrent Never learnt not to love

Mais aux vrais tarés je préfère les gentils allumés du Rock, comme ce David Edward Sutch, né en 1940 à Londres, fan absolu, comme Gainsbourg, de la star américaine Screaming’Jay Hawkins, à qui l’on doit le célèbre I put à Spell on you, au point de changer son patronyme en Screaming Lord Sutch, et de se lancer dans des concerts homériques dignes des futurs délires d’Alice Cooper ou d’un autre Manson: Marylin…

Screaming Lord Sutch – Jack The Ripper (live 1963)

Au début des 60´s il réussit son pari avec ce titre, Jack The Ripper, que reprendront des groupes des années 2000, comme The White Stripes ou The Horrors. Cependant, il faut lui reconnaître le mérite de savoir s’entourer de pointures en devenir… Ainsi, au milieu des 60’s, son groupe The Savages était tout simplement composé de Ritchie Blackmore, futur Deep Purple, d’un certain Keith Moon à la batterie qui partita très vite rejoindre les Who, et du futur bassiste du Jimi Hendrix Expérience, Noel Redding!

Ajoutez à cela un autre album produit par Jimmy Page. On y retrouve entre autres, John Bonham (Led Zep), Jeff Beck et Nicky Hopkins, et vous aurez compris que le futur candidat (40 tentatives) aux législatives anglaises, qui roulait dans un corbillard surmonté d’un alligator rose qui clignait de l’œil, était un véritable killer dans son genre.

Dernier acte… acte manqué

Celui qui aimait déguiser ses musiciens en légionnaires romains, créera en 1983 son parti politique. « Le Parti Officiel des Monstres Errants et Timbrés ». Il se suicidera bêtement par pendaison en 1999… Alors que, convenez-en, mourir éventré par un dénommé Jack, dans un bouge glauque du cœur de Londres, eut été beaucoup plus Rock’n’Roll !

Denis Chofflet

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