SHAKIN’ STREET – Solid as a rock (1980)
La « balade » de Fabienne en territoire artistique sinue selon ses rencontres. Elle présente une trajectoire chaotique, l’inverse de celle quasi rectiligne d’une Highway 61. Parsemé de hauts et de bas, elle n’aboutira à un groupe de rock que tardivement, après moult expériences dans d’autres domaines. Pour faire court, disons que Robert Plant et, surtout, Jimmy Page l’encourageront en ce sens. Pour en savoir d’avantage ? Ne vous reste plus qu’à acquérir ou lire : Sexe, drogues & rock’n’roll, l’hallucinante saga d’une muse électrique, ouvrage de Jean-Eric Perrin aux Editions RoMart, biographie à peine romancée.
SHAKIN’ STREET – Soul dealer (Live at Old Waldorf – California)
Au final, Fabienne reforme Shakin’ Street en compagnie de l’inusable Ross The Boss, la Les Paul Black Beauty de ce dernier n’ayant rien lâché de ses pulsions meurtrières.
En janvier 2019, le groupe vient réveiller les ouvrages de la bibliothèque F. Mitterrand, du côté de Bercy, à la Dame de Canton. Si les années ont griffé les physiques, l’énergie et l’engouement à se donner en public sont restés intacts. Et l’on peut se demander ce qu’il serait advenu si, telle l’héroïne du film de Jacques Tourneur, La Féline (1942), la chanteuse s’était transformée en l’animal auquel on la comparait ?
Every man, every woman is a star (Live at Old Waldorf – California)
Il paraît que, du côté de Los Angeles, les nuits de pleine lune, on a vu roder une panthère …
Thierry Dauge