Trois Artilleurs à l’opéra (1938) – Un film rarissime… mais pas génial !
Les acteurs sont presque les mêmes que dans les films précédents.
Trois artilleurs à l’opéra :
Pierre Larquey est «potable», Roland Toutain et Paul Azaïs (qui remplace Raymond Cordy), égaux à eux-mêmes! La pétulante Irène de Tréberg – «Mademoiselle Swing» – fait de trop courtes apparitions.
Trois artilleurs à l’opéra ?
Non seulement ce film est de moyen intérêt… mais EN PLUS à aucun moment de l’heure et demie il n’y a de rapport avec l’opéra (une vague référence de quelques secondes au cours d’une scène grotesque que j’ai extraite du film).
La critique est impitoyable:
« Cela se voudrait drôle, mais c’est plutôt ce que l’on pourrait appeler un film triste. On a voulu jouer sur le titre qui est public mais on se demande parfois pourquoi on l’a appelé ainsi. Il ne s’agit ni de l’Opéra, ni des coulisses, ni même de la place de l’Opéra. Il y a une histoire un peu compliquée qui permet des quiproquos à la caserne, et il faut reconnaître que sur une heure et demie de projection, il y a une dizaine de minutes assez amusantes. On ne peut que plaindre les bons acteurs tels que Larquey. Azaïs. Roland Toutain. Marguerite Templey qui s’agitent dans ce film. »
Comment en est-on arrivé là ?
Les deux premiers «ARTILLEURS» avaient connu un succès fou, «Trois artilleurs en vadrouille» et «Trois artilleurs au pensionnat». Il fallait vite fait continuer à presser le citron, même sans aucune idée forte. A tel point que, conscient de ce que j’écrivais (aucun rapport avec l’opéra), les responsables de la mise en place sur grand écran ont décidé de changer son titre… pour un autre pas plus malin: «Les dernières aventures des Trois Artilleurs».
Les dernières ! Ouf on est sauvés !
Daniel Lesueur
Trois artilleurs à l’opéra – Film français de 1938 – André Chotin