SYD BARRETT : hommage à un feu follet

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Ça avait pourtant bien commencé…

Pink Floyd en 1967 (Photo : Colin Prime)
Pink Floyd en 1967 : Nick Mason, Rick Wright, Roger Waters, Syd Barrett (Photo : Colin Prime)

Un nom de groupe original et coloré (Un collage de deux Bluesmen : Pink Anderson et Floyd Council), une formation à la fois classique et atypique, avec un bassiste dégingandé – Roger Waters -, un claviériste imaginatif et bon choriste – Rick Wright -, un batteur ne jurant que par les « roues rythmiques » de Ginger Baker, – Nick Mason -, et surtout, un chanteur-guitariste-auteur-compositeur extraverti à la Fender Esquire kaléidoscopique et « beau comme Bowie » avant l’heure : Syd Barrett.
Les gars proposent des concerts performances, volume au maximum, reprises puis titres perso à rallonge et prémices de light-shows éblouissants.

Pink Floyd – Interstellar Overdrive Take 6 (1967)

Un premier single, Arnold Layne, sur un type qui pique les sous-vêtements de ses voisines, sort en Mars 1967. Avec son riff accrocheur, un solo d’orgue Farfisa orientaliste et la voix narquoise, c’est déjà un grand morceau. Pourtant, le titre est banni par la plutôt tolérante Radio London. Un beau coup de pub !

Pink Floyd – Arnold Layne (1967)

Puis une autre pépite, magnifique, paraît, See Emily Play, écrite pour un concert happening en Mai – Games For May -.

Emily tries but misunderstands, ah ooh
She’s often inclined to borrow somebody’s dreams till tomorrow
There is no other day
Let’s try it another way
You’ll lose your mind and play
Free games for May
See Emily play…

Pink Floyd – See Emily Play (1967)

Le quatuor devient so hype, sautillant pour les magazines en tenues de dandys chamarrées, questionné dans les débats télés, tout en titillant Lennon, McCartney, ou Townshend, étonnés par leur génial boucan hallucinatoire.

Syd B. par POUP
Syd B. par POUP

La suite est connue : Barrett, qui à l’époque, porte presque toute l’équipe, se grille les neurones à coups de LSD et autres substances mais aussi de créativité débridée. Quasiment tout le chef-d’œuvre psychédélique The Piper At The Gates Of Dawn est de lui dont les fresques cosmiques, Astronomy Domine et Interstellar Overdrive, plus improvisées et proches de la bande en live.

Pink Floyd – The Piper At The Gates Of Dawn / Full Album (1967)

Après la sortie de l’album en Août 67, Syd devient imprévisible, « lunatic » – refusant entre autres de chanter ou jouant toujours le même accord -, et se fait oublier et virer, sans doute par Waters, un soir de 68 malgré un essai de collectif à 5 avec l’ami David Gilmour, son déjà remplaçant.

Pink Floyd – Jugband Blues – A Saucerful Of Secrets (1968)

Alors Pink Floyd devient énorme… Et le mystère du feu follet Barrett commence là aussi.

Syd Barrett : 6 Janvier 1946 – 7 Juillet 2006

 

PS : A visiter absolument, la chaîne YouTube Syd Barrett Official, privilégiant ses titres en solo post Pink Floyd : ici

Syd Barrett – Terrapin – The Madcap Laughs (1970)

 

Bruno Polaroïd / Illustration par POUP

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