Huit Ans d’Attente
Placebo s’est pris les pieds dans le tapis de leur groupe préféré, The Cure. L’idée : ne pas sortir de nouvel album en tenant le plus longtemps possible. Robert Smith a largement gagné puisque le groupe de Brian Molko en sort un nouveau depuis vendredi 25 mars.
Placebo – Beautiful James
Bon, à partir de là, il faut s’introduire dans l’objet sans lui faire mal. Et c’est pas simple. Si on ajoute le côté physique à la d’Artagnan du chanteur, c’est bien là la seule nouveauté de cet album. Pourtant, avec la pochette écolo et le titre en accroche amoureuse il y avait de quoi faire.
Cessons d’être méchant, rien n’est à jeter mais pour autant il y a peu à garder qui vaille le déplacement pour dire « tiens, encore un truc imparable du groupe ».
Placebo – Surrounded By Spies
En résumé, rien de nouveau, sinon l’ajout de cordes et de synthés à volonté. Ca valait bien la peine d’attendre plus de huit ans pour avoir un condensé de ce que le groupe faisait à merveille. Sauf que là, paf, ça tombe à plat !… Défaut de production ?… Eventuellement, parce que c’est lisse, plat. Attention, ce n’est pas mauvais, loin de là, juste qu’il n’y a rien de plus que d’habitude, cette petite lumière qui fait qu’on ouvre un œil et la deuxième oreille, et pas certain que sur scène ça va balancer comme sur « Without you I’m Nothing », « The Bitter End » ou « Song To Say Goodbye ».
Placebo – Went Missing
Bref, rien de nouveau à se mettre sous la dent mais trois ou quatre titres sont à déguster que vous trouverez à travers ces lignes. Et d’après les premières critiques, les avis sont visiblement partagés, ce qui ne manquera pas de mettre du poivre au sel négligemment jeté.
Placebo – Never Let Me Go
Silva Screen Records
Patrick Bénard