Génica Athanasiou, Elvire Popesco, Jany Holt et Pola Illery

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Des actrices roumaines…

Vedettes du cinéma noir & blanc

 

Le livre Stars Et Starlettes Du Noir Et Blanc évoque la vie de centaines d’actrices de la première moitié du Vingtième Siècle. Elles furent nombreuses, à faire carrière en France, les femmes venues des pays de l’est. Prenons la Roumanie

Pola Illery


Pola Illery

C’est en France que Paula Iliescu dite Pola Illery (1909 – 1993) débuta sa carrière, et pas des moindres, puisqu’elle figure au générique du film de René Clair Sous les toits de Paris (1930). Puis elle rencontra un militaire américain, l’épousa, s’installa aux States. Un mariage de courte durée : l’homme mourut prématurément. Paula se remaria et devint Paula I. Gibson.

Génica Athanasiou

La Roumaine de naissance Eugénie Génica Tanase dite Génica Athanasiou (1897 – 1966) arriva à Paris en 1919 et « tomba en amour » avec Antonin Artaud. Elève de Charles Dullin, son jeu cinématographique, très théâtral, colle à merveille aux rôles qui lui sont confiés : La Coquille et le clergyman de Germaine Dulac – à regarder en entier en cliquant précédemment – (1928, considéré par beaucoup comme le premier film français surréaliste)  et Don Quichotte de Pabst qui marque la fin de sa courte carrière (sur grand écran, s’entend). Entre les deux, Maldone (de Grémillon, 1928, dont je vous propose un extrait : elle est avec Charles Dullin, si rare sur grand écran)

Elvire Popesco et Jany Holt

L’actrice roumaine de naissance Elvira Popescu dite Elvire Popesco (1894 – 1993) vint à Paris en 1924 à la demande de Louis Verneuil, et y fit une carrière monumentale.

Sa compatriote Ruxandra Ecaterina Vladescu Olt dite Jany Holt (1909 – 2005), première épouse de Marcel Dalio, elle aussi, a bâti l’essentiel de sa carrière en France : Un grand amour de Beethoven d’Abel Gance, Les Bas-Fonds de Jean Renoir et Le Golem de Julien Duvivier (1936) et La Maison du Maltais de Pierre Chenal (1938).

Jany HOLT

Une carrière remarquable (elle tournera jusqu’en 1995) assise par une grande beauté : on ne peut que l’adorer dans Le Pays sans étoile (1946) ou L’Alibi (1937, au côté de l’inquiétant von Stroheim dans le court extrait ci-dessous). Entre ces deux films elle se fondit dans la Résistance, réseau Mithridate.

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