“LE DESTIN S’AMUSE” – Film rare de 1957

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Un film rare de 1947…

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Le destin s'amuse
Le destin s’amuse

Le destin s’amuse – Synopsis :
Sur une route, une jeune fille en robe de mariée arrête une voiture et demande à ses occupants de l’aider à fuir un mariage qui lui déplaît. Les automobilistes sont des gangsters dont le chef est André Claveau, En vain cherchent-ils à se débarrasser de la jeune personne. Celle-ci retrouve chaque fois leur trace, et finalement échoue dans l’hôtel particulier qui leur sert de retraite. A un agent attiré par le bruit, le chef des gangsters, pour éviter un scandale, doit dire qu’il est professeur de chant et que la jeune fille est l’une de ses élèves. L’agent reviendra avec de nombreux collègues.

Les gangsters lèvent les bras en l’air. Mais les policiers sont des amateurs de chant : ils viennent pour prendre une leçon. Cela dure ainsi le temps normal d’un film. Finalement, toutes choses rentrent dans l’ordre. Les gangsters s’amendent. Les policiers, eux, n’ont jamais cessé d’être des anges d’honnêteté et de morale exemplaires.

Le destin s’amuse : ce qu’en pensait la critique à l’époque…

C’est peut-être idiot à raconter, mais c’est loin d’être bête et mal fait. Plusieurs gags sont même excellents (celui de la fête de la police, par exemple, où gangsters chantants et policiers musicaux se donnent une réplique dans la meilleure tradition du burlesque).
La mise en scène est alerte. Reinert pense que «comique” n’est pas synonyme obligatoire de «vulgaire». Il manque maintenant à ce bon cinéaste léger de donner davantage au cinéma la place que, jusqu’ici, il n’a voulu accorder qu’à la comédie. Il lui faudra soigner mieux ses transitions, serrer de plus près et plus logiquement le fil de son récit.

André Claveau est une heureuse surprise. En le voyant, on se surprend à penser que la prévention contre les films de chanteurs de charme n’est au fond justifié que par l’impossibilité de ces chanteurs à croire à leur charme. On ne leur en veut pas de n’être pas naturel en poussant la romance du moins, que leur maladresse ne soit pas exploitée à plaisir. Reinert l’a compris, et a tiré le meilleur parti d’André Claveau en l’empêchant de jouer les beaux ténébreux. Dany Robin a la frimousse qu’on sait, et de la vivacité. Elle joue de l’une et de l’autre comme on souffle dans un pipeau à deux notes. Mais je ne crois pas, malgré les apparences, qu’elle soit faite pour le cinéma.

Le destin s’amuse

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