Il fallait oser appeler un album : Purple House !
Robben Ford – Aux Etats-Unis, on lui a collé l’étiquette d’un des cent (indécent ?) meilleurs guitaristes de l’histoire du blues. Bon, il y en a tellement qu’il n’est pas question de contrarier qui que ce soit. La barrière a été rarement franchie et en écoutant son dernier album plusieurs évidences sautent aux yeux
https://www.youtube.com/watch?v=PBM0DvIJI3g
A près de 68 ans le bonhomme is alive and well, c’est déjà ça. Ensuite le titre indique clairement la direction : Jimi Hendrix himself, ce qui n’est pas rien. En même temps Robben Ford a eu le temps de jouer avec George Harrison et Miles Davis, ce qui donne une carte de visite plutôt correcte.
Purple House s’ouvre comme un titre du guitariste gaucher d’ailleurs. « Tangle with Ya » est aussi trépidant qu’intriguant. Le blues classique d’ « Empty Handed » séduira tout son monde bercé par les mélodies nostalgiques et les solos adéquates.
Les sept autres titres ne surprendront personne mais ne décevront pas non plus. Soit le genre de type qui assure et n’a plus rien à prouver mais qui fait plaisir à le démontrer. Pas de surprise mais de crispation non plus.
Robben Ford – Purple House – Verycords / Warner
Patrick Bénard – CulturesCo
[…] réponse se trouve peut être dans son lieu de naissance. En effet, Seattle et Jimi Hendrix constituent sans doute les plus belles preuves de ce que peut produire la mixité raciale. Il naît […]