DEPECHE MODE – Personal Jesus – des millions d’adeptes
Depeche Mode – People are people – Master and servant – Enjoy the silence – Personal Jesus – Just can’t get enough – Strangelove – Never let me down again – Shake the disease – Behind the wheel – Little 15 – Stripped – A question of lust – A question of time… pour ne citer que quelques-uns de leurs titres phares, même si tant d’autres méritent de figurer sur la plus haute marche du podium!
Tenir ce statut depuis 38 ans, malgré tous les excès inhérents à la condition de rock star, surtout Dave Gahan, le chanteur d’outre tombe, fallait y penser! Martin L Gore ne fait que ça. Derrière ses claviers, ses écrans d’ordinateurs et ses tables de mixage, ce «petit bonhomme» vit pour le groupe. Pour que ce dernier cueille quelques étoiles de plus, il est prêt à tout, même à endosser une Gretsh, énorme électricienne à caisse creuse derrière laquelle il disparaît quasiment.
Alors naît Personal jesus.
En Live, comme si vous y étiez!
Bercy, octobre 1990. Imaginez le fan de heavy rock qui, pour sa petite amie d’alors, décide de mettre un voile sur son âme et ses oreilles: «Ok, allons voir Depeche Mode». Avant que le concert ne débute, le POPB bouillonne déjà. Etonnant! Sans doute des fanatiques de «dance music» venus «night cluber» en salle. Et puis ça démarre… «oh, là, là !!!». Qui n’a jamais vécu Depeche Mode live ne peut pas se douter, n’a aucune idée de ce qui se passe. En 1990, le groupe fonctionne comme une entité maléfique.
Sa musique émet une noirceur palpable qui s’insinue au plus profond des psychés, forçant le mouvement et l’adhésion. Contaminé, tout un chacun ne fait alors plus qu’un avec le combo, Gahan, cathartique, attisant une promiscuité sexuelle irrésistible, un désir trouble où, toute honte bue, le besoin dévore la raison. «Mais qui a balancé du LSD dans le système d’aération?!». Bercy, juillet 1993: Pareil, tout pareil! «Incroyable mais vrai!». Depeche Mode live? Le rock dans tous ses états.
Depeche Mode- Never Let Me Down
Les détracteurs du Mode, ces gens dont l’avanie facile tourne autour du pot, rois de la contre pétrie homophobe, s’en prennent à l’image, aux croustillances des vies privées, à tout excepté ce qui fait la grandeur du groupe: sa musique.
Et pour cause! Quel contre argument fourbir? Le néant, l’ensemble vide. Trop synthétique, Depeche Mode manque de viscéralité? Justement, c’est ce qui fait son particularisme et son charme: un rayon de lumière froide tranche les liens d’avec le blues, les racines du truc. En lieu et place, reste cette flaque de métal glacé au toucher brul-hurlant. Masochisme avoué.
Toute vérité étant bonne à dire, exprimons-là sous la forme d’une question/réponse: Depeche Mode? «I can’t get enough».
Thierry Dauge
[…] Son premier emploi dans une banque lui permet d’acquérir un synthétiseur Moog Prodigy. L’artiste suit Andrew Fletcher en 1980 dans le groupe qu’il a fondé avec Vince Clark « Composition of Sound ». Ce même groupe devient Depeche Mode avec l’intégration de Dave Gahan. […]