Les boums… Les slows !

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Les boums… Les slows !

Les boums, les slows

Dans les boums, au milieu des années 70, il existait le « quart d’heure américain ». La procédure consistait à laisser les « filles » inviter les « garçons » lors des séries de slows. Deux options se présentaient alors. Soit vous restiez collés sur votre chaise, humilié, aucune demoiselle ne venant vous solliciter, soit vous dansiez et imaginiez la possibilité d’une relation suivie : « Puisque c’est elle qui est venue me chercher ! ». Que vous fassiez bonne ou mauvaise fortune, les 45-Tours défilaient, trois ou quatre, voire cinq ou six à la suite. Des 45-Tours… Oui, mais lesquels ?

Italiano… (1977)

« Ti amo, un soldo, ti amo, in aria, ti amo, se viene testa vuol dire che basta : lasciamoci »

Umberto TOZZI – Ti Amo 

English… (1975)

« I am sailing, I am sailing, home again, ‘cross the sea, I am sailing stormy waters, To be near you, to be free »

Rod STEWART – Saling

Français… (1977)

« Laisse tous ces petits riens qui font des bleus au cœur, ces chagrins qui dévorent l’âge de la pudeur s’en iront, dans un mois, dans une heure, dans un mois, dans une heure »

Patrick JUVET – Les bleus au cœur

Amerloque… (1976)

« Welcome to the Hotel California, such a lovely place (such a lovely place), such a lovely face. Plenty of room at the Hotel California, any time of year (any time of year), you can find it here »

EAGLES – Hotel California 

English once… (1975)

« I’m not in love, so don’t forget it, it’s just a silly phase I’m going through and just because. I call you up, don’t get me wrong, don’t think you’ve got it made. I’m not in love, no no. It’s because »

10 CC – I’m Not In Love 

Finalement français… (1974)

« Je lui dirai les mots bleus, les mots qu’on dit avec les yeux. Parler me semble ridicule, je m’élance et puis je recule. Devant une phrase inutile qui briserait l’instant fragile d’une rencontre, d’une rencontre »

Christophe – Les mots bleus

Le pauvre type sur sa chaise, délaissé, accablé de concupiscence inassouvie, à défaut de comprendre l’italien ou l’anglais, pouvait quand même profiter d’une sacrée brochette de belles chansons et, en référence aux deux hits français, rêver d’une vie en « bleue »…

Thierry Dauge

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