Rubber Legs + Cannon Fodder
Le Barouf
19 décembre 2025

Boujou sur les deux joues à Tramber El Loco Cameraman pour les vidéos.
Merci à l’équipe du Barouf pour leur accueil.
Le Barouf…
… sympathique troquet du Mans, proposait en cette soirée un concert à l’occasion de la sortie de « La Totale », recueil de nouvelles illustrées et musicalisées commis par un certain Franky Sinistra au texte et un certain Poup au dessin (voir l’article sur Culturesco).
Au programme, Rubber Legs et Cannon Fodder, deux des quatorze groupes qui participèrent à l’aventure du dit bouquin.

Il est de Caen…
… Fra. Elle est de Tours. Wareen Wah-Wah. Mais le Rock and Roll se fout bien des distances. Et quand ces deux-là grimpent sur les planches, la mutation s’opère, générant un être hybride, créature bicéphale qui n’a que faire de nos trois pauvres dimensions étriquées.
Welcome…
… in the Rubber Legs land. Territoire propice à de nouvelles sensations soniques. Sur des beats et des bass lines hypnotiques et primitives à souhait, le duo invite à un twist épileptique gorgé des riffs garagistes de Fra et boosté par les vocaux vitaminés à bloc de Wareeen. Surf Party sauvage sur des vagues d’ondes interstellaires où, lorsque les modulations spatio-temporelles de la thérémine s’en mêlent, débarquent des soucoupes volantes tout droit sorties des méninges hallucinées d’un Ed Wood sous perfusion d’un cocktail détonnant Stooges /B 52’s … Rubber Legs… Se sont-ils d’ailleurs baptisés ainsi suite à quelques hasards puisqu’il faut bien s’appeler trucmuche ou machin ? N’en croyez rien. Tels des alchimistes électriques, ils détiennent bien le pouvoir démoniaque de transmuter, non pas le plomb en or, mais vos fémurs et autres tibias en caoutchouc spasmodique.
Les intéressés…
… me susurrèrent qu’un premier album est en préparation pour début 2026.
Ca fleure bon la tournée.
On n’a pas fini d’onduler des guibolles…

Les Cannon Fodder…
… investissent à leur tour la petite scène du Barouf. Ces bouffeurs d’asphalte aguerris et fervents écumeurs des scènes hexagonales jouent, pour une fois, « à la maison ». Le Mans, ce soir, va se retrouver en contact télépathique avec les lointaines antipodes…
Beast Of Bourbon, Spencer P. Jones… Si ces blases évoquent à vos oreilles de vieilles connaissances, Cannon Fodder ne pourra que les séduire, vos chères esgourdes. Car en matière de Swamp Rock bien poisseux, le trio n’a plus rien à envier à leurs frères australiens.
Le bolide Cannon Fodder…
… tourne à plein régime. Sous le capot la mécanique gronde, bien huilée. La guitare acérée de Chris, la basse louvoyante d’Alice et le tempo inoxydable de Nico le prouvent à chaque morceau. Entre compos uppercut et ambiances rampantes et envoûtantes, on s’attendrait presque à voir débouler derrière les amplis quelques créatures des marais secouant leurs chairs putrides dans un sabbat frénétique.
Et puis…
… on retrouve toujours ce contraste entre la voix chargée de rocaille de Chris et les choeurs en apesanteur d’Alice. Estampille Cannon Fodder. Tout comme ce clavier devant lequel s’installe Chris, délaissant un moment sa fidèle six cordes pour une petite pause cosy. Mais, ruse, ce sera pour mieux te choper à nouveau par le colbac mon enfant, avant un final pied au plancher, maîtrisé en amoureux du beau décibel.
Fort de deux albums…
… chez Beast Records, les Cannon Fodder annoncent la sortie prochaine d’un troisième opus.
Ca va encore se déhancher sévère dans les marécages…
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