De Miles Davis à Level 42
Quand le Jazz et le Rock se mélangent
L’auteur propose un vaste et beau catalogue qui a fait jazer pas mal de chroniqueurs et d’adeptes de l’un ou de l’autre style : le rock et le jazz. Les deux semblaient incompatibles et se moquaient.
Sauf qu’un type va mettre tout le monde d’accord en provenance du jazz : Miles Davis, citons juste le fabuleux album Bitches Brew, même si son envie avait débuté bien avant. En mettant de l’amplification aux instruments, il introduit la notion de rock. Nous sommes au début des seventies et durant toute cette décennie, parfois au-delà, le jazz rock va devenir une démonstration musicale de ce que les meilleurs instrumentistes sont capables de produire.
Miles Davis – Bitches Brew (Live in Copenhague, 1969)
Cet ouvrage a pour but, en sélectionnant cent cinquante personnages ou groupes, de démontrer la puissance de ce style.
Weather Report – Birdland (Live, 1978)
Alors on décolle depuis les plus célèbres, Weather Report, Return To Forever, Mahavishnu Orchestra, entre autres, des plus jazzy comme Stanley Clarke au plus progressif comme Brand X monté par Phil Collins, batteur de Genesis. Pat Metheny group, plutôt axé rock avec lead guitar obligatoire, jusqu’à Level 42, plutôt jugé New Wave, au début des années quatre-vingts donnent une idée jusqu’où pousse Julien Déléglise pour convaincre que le jazz rock a donné une influence autour de groupes plus récents encore.
Brand X (with Phil Collins) – And So To F (Live 1979)
https://www.youtube.com/watch?v=45KREhFGtRw
Entouré de belles photos et de textes démonstratifs ce Jazz Rock en 150 Figures doit faire partie des cadeaux à mettre sous le sapin des amateurs de musique, tous styles confondus.
Julien Déléglise – Le Jazz Rock en 150 Figures
Editions du Layeur – 420 pages – 42 €
Patrick Bénard