THE CLASH en 1981 : Sandinista, The Impossible Mission Tour

0
3194
POP CULTURE RADIO La Culture POP a enfin trouvé sa RADIO !
Genres : radio
La culture se partage !

 

The Clash

TOUS CLASH CITY ROCKERS !

Samedi 9 Mai 1981 : le Clash s’arrête enfin à Lille avec la caravane du Impossible Mission Tour pour la présentation du nouvel et 4e album Sandinista. Rassemblement de tous les Clash City Rockers du grand Nord au Palais Saint-Sauveur. 3000, 3500 ? La salle est pleine.

the clash

En ouverture, le groupe anglais a invité des copines, les Belle Stars. La chanteuse Jenny Matthias et ses nanas tiennent bien la scène avec leurs titres sous influences ska. Elles auront un hit plus pop deux ans après, le single Sign Of The Times (Non, pas celui de Prince). Le public patiente…

THE BELLE STARS – SIGN OF THE TIMES (1983)

ENNIO MORRICONE

Introduction dans l’obscurité sur un air d’Ennio Morricone, premiers accords saccadés, Joe Strummer éructe : “London Calling !!!” Délire complet dans la salle, pogo général dans la fosse.

THE CLASH – LONDON CALLING LIVE IN VIENNA (1981)

DIY

Mick Jones (Guitare, chant) est à gauche, Joe Strummer (Chant, guitare) au centre, Paul Simonon (Basse, chant) à droite, Topper Headon (Batterie, chant) derrière. Jones en commando, béret sur la tête, le visage noirci. Les 3 autres, coupes néofifties, chemises western-punk, les cols relevés, les manches retroussées, des bretelles, pantalons straight – comme dit Daniel Darc -, Docs ou Creepers. L’image a toujours été importante pour Clash.

Ils donnent la tendance, avec ce principe du DIY, Do It Yourself, pour les fringues comme pour la musique ou le reste. Ce qui pousse et encourage les fans à monter des groupes, à créer des fanzines, à dessiner des crobards ou animer des émissions de radio, à leur tour…

The Clash

TITRE SUR TITRE

Le quatuor enchaîne titre sur titre, Safe European Home, Somebody Got Murdered – déjà un hymne –, White Man In Hammersmith Palais…, mélangeant styles et disques, preuve s’il en fallait de la richesse de leurs compos, de leur jeu et de leurs influences. Le tout avec une énergie irradiante !

The Guns Of Brixton. LE morceau de Simonon. Quand on pense que le Paulo ne savait pas jouer au début… Mais là il laisse sa Fender Precision Bass à Strummer et prend la 6 cordes Telecaster. Chant plutôt approximatif mais ça groove avec des guitares plus présentes que sur la version originale de London Calling.

THE GUNS OF BRIXTON LIVE

INTÉGRITÉ

I Fought The Law. “C’est une chanson de nineteen fifty eight !” Strummer est en surtension. L’ombre de Bobby Fuller passe. Tué par un gars jaloux ? La Loi a gagné ! Joe harangue les p’tits punks et les punkettes des premiers rangs en Anglais et en Français. Clash, c’est son gang, sa cellule politique. Intégrité totale. Cette recherche constante d’exemplarité le conduira malheureusement plus tard à saborder sa bande, en virant Topper, trop de drogues, puis Mick, trop de Pop, puis lui-même !

I FOUGHT THE LAW LIVE

CARNET DE BORD

sandinista

Ivan Meets G.I JOE. Compo de Topper Headon, le tambour major. Au chant également, pas mal pour son premier essai. Une des nombreuses citations de Sandinista ce soir. Le triple album est sorti quelques mois plus tôt, vendu au prix d’un simple comme l’annonce l’étiquette, Strummer veillant sur les finances des fansSandinista, un carnet de bord tellement rempli que personne ne l’a vraiment écouté en entier mais on s’en fiche, on a le temps…

The Magnificent Seven. Ça bouge partout dans le Palais ! Le son est énorme, dominé par la Gibson Lespaul blanche de Mick Jones, toute en distorsion / écho / réverb tandis que Strummer mitraille la rythmique sur sa Telecaster. C’est la marque des derniers albums de Clash.

THE MAGNIFICENT SEVEN LIVE

TERMINUS

Bankrobber. Il fait de plus en plus chaud. Le gang en plein dub, les Lillois aux chœurs, la basse de Paul Simonon bourdonne et Topper Headon éclate son jeu : quel batteur ! Capable de tout jouer, l’éclectisme légendaire du Clash vient aussi de ce p’tit gars.

BANKROBBER LIVE IN NEW YORK (1981)

A la fin, Mick Jones balance Train In Vain. Il a une voix idéale pour ce type de morceaux. Avec son riff d‘accroche, ça sonne déjà comme un classique.

TRAIN IN VAIN LIVE

Terminus, tout le monde descend ! On sort de là, hagards, lessivés, comblés. De leurs fenêtres, des voisins se plaignent du bruit. Un gars répond : “Vous verrez demain !”

Le lendemain, c’est le 10 Mai 1981

Nb : Pour les fans…

THE CLASH – AUDIO LIVE IN LILLE (1981)

Bruno Polaroïd.

Did you enjoy this article?
Inscrivez-vous afin de recevoir par email nos nouveaux articles ainsi qu'un contenu Premium.

Laisser un commentaire