Thalasso, un film de Guillaume Nicloux
«Mais putain ! De qui se moque-t-on ?» Ça c’est sûr, c’est le genre de réflexion que certain vont se faire en regardant ce film «Mais c’est pas un film ça !». Oui, il est évident que d’autres ou les mêmes, vont se faire la réflexion une deuxième fois… Mais que regardons nous vraiment, est-ce une fiction, la réalité, les deux, aucun des deux, personne ne pourra, à coup sûr, le savoir.
Bande Annonce
Le réalisateur Guillaume Nicloux commente sur le site Franceinfo :
« C’est une version trash des Compères, ou une espèce de Laurel et Hardy sous MD [ecstasy]. Sans leur confiance et leur accord, il n’y a pas de film. »
Houellebecq et Depardieu, divagant dans un centre de Thalasso, est-ce que ça fait rêver? Oui, c’est possible. Un film lent, mais avec des fulgurances jubilatoires, qui arrivent tout au long de l’histoire et viennent poser un sourire au bord de vos lèvres dégoulinantes de morosité. Le cinéma, n’est-il pas fait pour ça justement, provoquer des émotions? Je dirais, oui, c’est l’un des buts. Mais un autre en est le questionnement, et on peut dire que le réalisateur Guillaume Nicloux a réussi son pari.
Dans la lignée de films totalement «ovniesques» tel que, par exemple, ceux de Quentin Dupieux, ou Delépine et Kerven, je vous recommande de regarder dans l’ordre ou pas L’enlévement de Michel Houellebecq et/ou Thalasso du même réalisateur, qui signe là, un duo de films… barrés, incontrôlables et indescriptibles, mais totalement jouissifs (certainement pas pour tout le monde, j’en conviens…)
Hunter C.Thomson
A lire également :
- Humour : Dédo sur scène… en « Rodage »
- Phantom of the Paradise : un chef d’oeuvre intemporel
- DOGS – Un bon Gros Pavé bien saignant façon TARANTINO
- TORPES ST-TROPEZ, le nouveau livre de Chris Anderson