The Jam – Une tranche de l’histoire rock british

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PAUL WELLER, from The JAM

1977 est année faste pour le rock anglais qui voit émerger une quantité abondante  de jeunes groupes. Parmi eux, The JAM, et son leader Paul WELLER.

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Retour sur son itinéraire

Né à Woking, près de Londres, en 1958, Weller baigne rapidement dans une ambiance musicale. Sa mère est fan de rock, son père (futur manager…) l’est également. En ce qui le concerne, il écoute en boucle les Beatles, Sgt Pepper’s lonely hearts club band est son disque de chevet.
A 12 ans, son père lui offre une guitare, il joue Presley , Donovan, Dylan, avec son pote d’ecole, Steve Brookes, qui tient lui aussi la guitare. Un autre copain, Dave Waller, arrive à la guitare, Paul prend la basse, Rick Buckler fait son entrée à la batterie. Dave est rapidement remplacé par Bruce Foxton qui prend la place de bassiste. Paul reprend donc la guitare. Vous avez suivi ??

Les premières maquettes

En 1973, le groupe Jam (c’est leur nom désormais…) enregistre des maquettes, puis font la première partie de Thin Lizzy. Paul se prend de passion pour Dr Feelgood, les Who. Il souhaite donner une orientation plus « rock » au groupe. C’est à cette période que Steve Brooks quitte le groupe. The Jam prend sa forme définitive de trio.

Mais la «révélation» a lieu le 9 juillet 1976, lorsque Paul voit les Sex Pistols en concert. Du haut de ses 18 ans, il arrive à convaincre ses potes de « muscler » leur musique. Ils adhèrent à cette nouvelle énergie et multiplient les concerts, jusqu’à ce qu’ils soient repérés par Polydor.

Le Printemps 1977 voit fleurir leur premier album In the City. La machine est lancée, la presse est conquise.

In the city : mai 1977

Devant le succès de l’album, un 45 tours All around the world- Carnaby Street sort en juillet 77. Il sera suivi d’une grande tournée européenne-States.

Mais leur second album, qui sort dans la fouée – This is the modern world – est loin de connaître le même engouement…

Jam clôture l’année 1977 au Hammersmith Odeon de Londres. Paul Weller est en panne d’inspiration, et c’est Bruce Foxton qui composera et chantera le 45 tours suivant News of the World.

Mars 1978, tournée aux States et sortie de cette brillante reprise des Kinks.

The Jam – David Watts

L’energie et l’inspiration reviennent au terme d’un break salvateur. All Mod Cons sort en novembre 1978, avec des titres aussi forts que Down in the tube station at midnight, A bomb in wardour street, Mr Clean : une réussite!

The Jam – Mr Clean

Le 3 mars 1979 sort Strange Town, l’un des titres préférés de Paul. Et c’est par ce titre que je découvre moi-même The Jam.

Leur 4ème album est celui de la consécration: Setting Sons  sort en novembre 1979 et rentre dans le top 5. Deux 45 tours décrochent la première place: Going Underground et Start, tous deux signés par Paul Weller.

Fin 1980, sortie de leur 5 ème opus, Sound affects. Tous les titres, sauf  Music for the last coupe sont signés Weller. Cet album comprend également leur hit That’s entertainement.

The Jam – That’s entertainement

1982: Town called malice  à la sauce Tamla-Motown est  n°1 dans les charts. Dans la foulée, sort l’album The gift. Mais la fin du groupe est proche: Paul annonce la séparation en octobre. Le dernier concert  de The Jam a lieu à Brighton le 11 décembre 1982, laissant Bruce Foxton et Rick Buckler, ainsi que les fans complètement désemparés. En ultime cadeau d’adieu sort un album live, Dig the new breed, captation de morceaux sortis entre 1977 et 1982. Puis Paul s’en va créer le Style council :  une toute autre aventure.

Etienne FLT

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