Vincent Dupas – Entre folk dépouillé et rock dépoitraillé
Longue Distance – Un album qui nage entre deux eaux
Il faut bien situer Vincent Dupas qui a oscillé entre folk sauvage avec My Name Is Nobody, Serpentine et rock déjanté avec Pneu ou Fordamage. Plus de dix ans à vivre autour de ces extrêmes force l’évidence à pouvoir se concentrer autour d’un juste milieu.
Il le réussit parfaitement dès son premier album solo.
«Longue Distance» est une vaste épopée où tous les styles de musique qu’il a pu côtoyer se retrouve comme une évidence.
«Les Jours Meilleurs» attaque un hit qui devrait en faire danser plus d’un(e). La suite s’évade entre rock puissant (Balcony) et balade intime (Mon Pays) en duo avec Nona Marie du groupe Dark Dark Dark. L’ensemble est à l’avenant entre paroles françaises et anglaises sans être dépaysés. On y trouve une pop agréable avec L’Hiver ou At the Corner of the Ocean.
At The Corner Of The Ocean
Entourés de Pierre Marolleau à la batterie et de Hugo Allard, bassiste des Von Pariahs, tout de même, les neuf titres déroulent et déboulent comme des vagues qui parfois submergent la plage désertée (« Distance »). A défaut d’être un tsunami, ça déferle pour le grand bien de nos oreilles. Une belle réussite pour un bon premier pas.
Vincent Dupas – Longue Distance
Mus’Azik / Differ’Ant
Sortie le 8 mars 2019
Patrick Bénard
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