Un Hommage à Bowie
Une Offrande pour le Rock / New Wave
Voici un groupe dijonnais qui use sans en abuser de la new wave et rien qu’à leur nom, le chemin est tracé : Diamond Dog figure comme un des meilleurs ouvrages de David Bowie, et ils s’en servent. Il est le bienvenu. Un rock fringant, déluré qui n’a pas peur d’affronter les mastodontes que sont Interpol, Coldplay à ses débuts ainsi que Editors. Une fois les pistes ouvertes, il suffit de les suivre en fermant les yeux et en ouvrant bien les oreilles pour mieux écouter Usual Chronicles.
Diamond Dog – In the Flat Field (Bauhaus Cover) un bonbon pour commencer
Anthony Bellevrat au chant et claviers, Jules Buisson Dackow à la guitare, Eliott Mac Luckie à la basse et Thibaud Fernel à la batterie (qui sévit dans un autre genre chez Mezcla, groupe metal auxerrois tendance espagnole) sonnent comme un quatuor énergique qui aurait répété ses gammes au sein des eighties pour mieux les reproduire avec les techniques du nouveau siècle. D’ailleurs il faudrait ajouter la bonne influence française de Marquis de Sade.
Diamond Dog – Blues Roses
Si les membres de Diamond Dog ne cherchent pas à inventer, ils s’obstinent à pioche dans un rock post new wave emprunt d’énergie, de dynamisme et de charisme.
Inutile de dire que ce combo est à suivre de près (ah zut, c’est dit quand même, mais c’est pas gênant) et le deuxième album est déjà vivement attendu.
Diamond Dog – Dead In Your Pocket
Diamond Dog – Usual Chronicles
Wave records / Exaequoproduction
Patrick Bénard