Rock’N’Roll et Fifties
Une Jeunesse en Emancipation
Récemment il a été question du Jazz Rock, mouvements qui paraissait impensable de les voir un jour se réunir. Mais les origines, américaines forcément, remontent beaucoup plus loin que les seventies.
Alors voici un voyage parmi les fifties où tout a commencé sous le nom de Rock’N’Roll.
Elvis Presley – Jailhouse Rock (1957)
Les années cinquante sont comme partout dans le monde ou presque, l’image d’une libération totale après le carnage de la deuxième guerre mondiale. Et même si les Etats-Unis n’en ont pas encore fini avec la guerre de Corée, une jeunesse éprise d’envie de vivre et de montrer sa joie envahit ce continent sans que personne ne l’est vue arrivée. Elle sort, vibre au son d’une musique devenue tribale par sa rythmique, ses envolées de guitares et ses voix à se pâmer. Elle est simple, parfois convenue, mais redoutable, d’efficacité.
Chuck Berry – Johnny B. Goode (1958)
En 150 figures, bourrées de photos et de textes explicites, Rodolphe, essentiellement scénariste de bandes dessinées tournant autour de la musique, parle de ce qui l’affecte depuis ses débuts, le Rock’N’Roll.
Gene Vincent – Be-Bop-A-Lula (1958)
Alors la (re)découverte est obligatoire, accrochée à Youtube, par exemple, parce que cet ouvrage s’adresse aux anciens et aux jeunes qui voudraient découvrir ce qu’a donné le mélange du blues, du swing et de la country. Les principales figurent demeurent immortelles, même si elles ont toutes disparu : Elvis Presley, Chuck Berry, Gene Vincent, Buddy Holly, Carl Perkins, et bien d’autres évidemment.
Wanda Jackson – Hard Headed Woman (1958)
Pour finir, et ce n’est pas rien, des femmes, dans un monde ultra macho, n’ont pas hésité à se lancer dans l’aventure : Wanda Jackson, Brenda Lee, Janis Martin ou Barbara Pittman.
Brenda Lee & The Casuals – Jambalaya (On The Bayou) – (1963)
Si ça c’est pas un beau cadeau de Noël à offrir à tout amateur de musique…
Rodolphe – Rock’N’Roll en 150 Figures
Editions du Layeur – 374 pages – 42 €
Patrick Bénard