ALICE COOPER – An 2000 : la Résurrection !

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ALICE COOPER – Navigateur du Styx

Alice Cooper

S’il est un artiste qui revient de loin, de très loin, c’est bien Alice Cooper. Pendant une très longue période, il apparaît comme le plus renommé des navigateurs du Styx, ce fleuve identifié comme point de passage pour l’Enfer. Il empreinte ses courants périlleux entre 1971 et 1981, dix années d’imbibition éthylique au contact de tous les alcools existants.

Plusieurs cures de désintoxications plus tard, changeant de « monkey on his back », il « crack » et développe une addiction mortelle au chlorhydrate de cocaïne. A partir de 1983, entre deux rechutes, Alice livre des albums mi-figue, mi-raisin. Avec « Trash », en 1989, puis « Hey stoopid », en 1991, on pense ses troubles résolus. Erreur ! En 1994, après « The last temptation », son embellie marque le pas. Alice ne réapparaît qu’en l’an 2000 avec le très métallique « Brutal planet ».

Alice Cooper

Réactivant ses fidèles en sommeil tout autant qu’attisant l’appétence de ses nouvelles victimes, IL revient d’entre les oubliés : une Résurrection !

ALICE COOPER – Poison (live)

https://www.youtube.com/watch?v=R645uRbPl-A

Malgré cela, les albums qui suivent peinent à retrouver le faste et l’énergie des 70’s, lorsque brillaient leurs pareils depuis anoblis. Dans les 2000’s, un seul enregistrement épouse les chemins déglingués de ses célèbres aînés : « The eyes of Alice Cooper » (2003). Les autres Lps remâchent sempiternellement la même formule métallique, ne proposant souvent qu’un seul titre étalon. Mr Cooper, pourquoi ne pas proposer des 45 tours plutôt que des longueurs érodées ?

What do you want from me ?

https://www.youtube.com/watch?v=f1nPeebSbFs

Vous l’aurez compris, ça n’est pas en studio qu’Alice Cooper livre à présent ses meilleures performances mais sur scène. Précisons qu’au cœur de sa malfaisance scénarisée, le bonhomme a toujours su s’entourer de bretteurs fabuleux.

Depuis ses débuts avec Buxton et Bruce, suivi de la paire légendaire : Wagner / Hunter, celle qui fit également le bonheur de Lou Reed, en passant par John Nitzinger dont les deux premiers Lps en groupe font référence, Alice trône au pays des merveilles !

Ces dernières années, le Coops a décidé de ne plus utiliser de clavier sur scène. Il aligne donc trois guitaristes dont Ryan Roxie, au jeu plus traditionnellement 70’s, et Nita Strauss, un Eddie Van Halen au féminin.

ALICE COOPER – Billion dollar babies (live)

Pour appréhender la saveur d’un concert d’Alice Cooper 2010’s, il faut se procurer ce double vinyle qui contient l’intégralité du show de la Bête à l’Olympia, le 7 décembre 2017 : « A paranormal evening with Alice Cooper at the Olympia – Paris ».

Alice Cooper

Que ce soit pour les oreilles ou pour les yeux, la notion de « grand spectacle » est un concept sien. Outre un light show susceptible d’éclairer les étoiles, des effets pyrotechniques dignes d’un champ de mines sous les sabots d’un cheval au galop, la scénographie affiche complet. Le sommet est atteint lorsqu’Alice se fait guillotiner. Si le visuel est saisissant, que dire de la musique ? « Qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? », « Guitariste d’Alice Cooper ».

Séquence guillotine & I love the dead (live)

Heavy Metal Kids, Hardos et fan de rock réunissent leurs différences au pied de ce Totem. Et comme l’Homme ignore ce que signifie « mettre un terme à sa carrière », qu’il aspire à toujours se produire en concert, sachons en profiter.

Si, en 1963, Sheila chantait : « L’école est finie », en cette fin des 2010’s, faisons l’école buissonnière avec Vincent Damon Furnier, la véritable identité du croque-mitaine. Après tout, ne sommes-nous pas tous passés pour des cancres un jour ou l’autre ?

ALICE COOPER – School’s out (live)

Cancre un jour ? Cancre toujours.

Thierry Dauge

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