Un simple starlette…
qui eut son heure de gloire
C’est le lot d’énormément d’actrices du cinéma en noir et blanc : être aujourd’hui totalement inconnues alors qu’il y a trois quarts de siècle on leur consacrait de longs articles… voire des couvertures en couleurs. Le livre STARS ET STARLETTES DU N & B revient la vie de centaines d’entre elles.
C’est dans les pages du n°50 de 1946 de Cinévie que l’on découvrit, à Hollywood, importée par Zanuck, la Parisienne Pati BEHRS ERISTOF née en Turquie (1922 – 2004). L’hebdomadaire nous apprend qu’elle a tout juste dix-huit ans (en réalité 24, savons-nous depuis !). Son père, selon sa bio, est un « noble Géorgien », et sa mère la nièce de la comtesse Léon Tolstoï ; voilà pour le pedigree. Sa carrière américaine n’a pas vraiment décollé, puisque, sauf erreur, elle n’est créditée au générique d’aucun des films dans lesquels elle a tourné : Razor’s Edge (Le fil du rasoir avec Tyrone Power, 1946), le célèbre Ambre (1947), Apartment for Peggy (L’amour sous les toits, 1948), Unfaithfully Yours (Infidèlement vôtre, encore en 1948), When My baby Smiles At Me (encore et toujours en 1948), The Beautiful Blonde From Bashful Bend curieusement traduit par Mamzelle Mitraillette et Come To The Stable (Les sœurs casse-cou), tous deux en 1949.