Jean-Louis Aubert : Les trous noirs sont si troublants…
Pas de racisme dans l’espace
Jean-Louis Aubert – Cette Vie
Un texte de Jean-Louis Aubert composé tel un petit poème, allégorie de notre vie terrestre et matérialiste où : « tout se gagne et tout se perd », issue de l’album « Comme un accord » sorti en 2001.
Le site des Fans : Locataires relate une interview de Compact de janvier 2012, dans laquelle Aubert s’épanche sur la genèse de l’album…
Jean-Louis Aubert – Drôle et émouvant :
« C’est une histoire vraie !… J’étais à poil, littéralement. Chez un pote, en Corse, au bord de la Méditerranée, avec un peu cet « à quoi bon? ». Et puis, tout d’un coup, tu as un espèce de flash sur ta vie qui te vient. Comme dans ces films où les personnages revoient toute leur existence à toute vitesse. Tout d’un coup, il y a un accord entre le paysage, la nature, celle de Bleu Blanc Vert sûrement, la nudité qui est aussi un peu celle de l’esprit. Et puis, la guitare n’était pas loin… Le deuxième couplet, où je tombe à genoux, ça m’est arrivé quand j’ai retrouvé Louis à un anniversaire. II y avait Louis et Richard sur scène. Et il y avait un peu toute ma vie en amis. Comme c’était une surprise, j’étais très ému. Et puis, j’ai commencé à boire, à boire… »
« Et on a joué plein de morceaux, plein de vieux Téléphone. Je ne sais pas comment j’ai pu jouer d’ailleurs, vu mon état! A un moment, j’étais tellement saoul que, pendant un solo de guitare, je suis tombé à genoux et je me suis endormi… Pour me réveiller quelques secondes après, toujours en train de jouer mon accord de guitare, les doigts crispés (rires)… II y avait tous ces sourires, toute cette tendresse. Et ce moment-là m’a dit « Jean-Louis, commun accord, quoi. Mets-toi en accord avec cette vibration ». C’est le genre d’émotion forte, de flash (car ça ne dure que très peu de temps) qui te permet de repartir du bon pied pour quelques années. »
Compact n°19 – Janvier 2002