The POLICE : en studio et en concert

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The POLICE – “Ils nous parlent d’un temps …”

Police

En studio

Londres, Noël 79, les radios passent The Police en boucle, un mix des deux premiers albums : « So lonely », « Roxane », « Can’t stand loosing you », « Message in the bootle » et « Walking on the moon » : une anthologie ! Avec son 1er Lp : « Outlandos d’amour », The Police envoie un rock « punchy punky » médaillé de reggae blanc.

The POLICE – Can’t stand loosing you

Dès le 2ème : « Reggatta de blanc », l’aspect punky n’est déjà plus présent. Pour « Zenyattà mondatta », le « mainstream » s’installe : « Do do do, da da da da … », jolie mélodie … pop. Par la suite, loin d’être dans la vitrine, le pavé est lancé dans l’eau, tout juste une pointe d’expérimentation soft fait-elle office de pollen au sortir de l’étamine. Mais peu importe. L’essentiel est « ailleurs ».

Police

Outlandos d’amour est ce qu’il est commun de nommer un album incontournable. Il s’incruste sans y être invité dans le cortex de celles et ceux qui, inconscients (!), se risquent à l’écouter: Next to you, there’s a « Hole in my life », are you « Born in the fifties »? Né dans une autre décennie, on l’apprécie aussi.

The POLICE – Born in the 50’s

https://www.youtube.com/watch?v=WOB5TmfQxZ8

Londres 1979, Paris (ou le reste de l’Europe) 2019 : idem. Quarante ans plus tard, les mêmes titres tournent toujours. Et comme si ça ne suffisait pas, le binôme de « Reggatta » s’est branché sur la même toupie : « Et tourne tourne autour de moi, tourne tourne encore une fois … », comme une chanson d’amour, un Reggatta d’Outlandos.

Police

En concert

Le 30 septembre 2007, Stade de France. Et ça y va ! Les « quolibets » fusent de partout ! « Tendre » qualificatif à l’entendu et à la vue de ce qu’il se dit et se lit dans les médias, dans les bureaux, dans les usines et dans la rue. Commentaires : « Une relève des compteurs », « C’est pour le fric ! », « Non-événement artistique / action commerciale », « Sting’s mécénat to Summers/copeland » … des gentillesses de ce genre.

The POLICE – Message in the bottle (live 2008)

Évidence : d’une place à 78€, « mesuré’visés » entre le pouce et l’index, les musiciens sis sur scène dépassent à peine le centimètre et demi. Même à partir des écrans géants, il est difficile de savoir si l’ambiance entre Sting, Stewart et Andy relève du beau fixe ou du regard en biais. Sur toutes les photos disponibles autour de cette série de concerts, la version sourire l’emporte. Mieux, les visages adoptent des expressions propres aux musiciens « in situ », plongés dans leurs interprétations respectives, état de transe que connaissent toutes celles et ceux qui pratiquent un instrument.

The POLICE – Next to you (Live Paris 2007)

Venons-en aux éléments essentiels qui font qu’un concert se mémorise ou s’oublie : la qualité du son et de la prestation. S’il faut attribuer un métal à ces deux aspects, comme on le fait des vente de disques, nul doute qu’il s’agisse du platine. Contrairement au « manège désenchanté » caractérisant l’acoustique du Parc des Princes, le son est nickel, d’une précision chirurgical.

A l’identique, la réinterprétation des classiques enchante le malheureux qui n’avait pu les saisir dans leurs jus, autour des 80’s. Au-delà d’un symbolique : « J’y étais ! », le plaisir d’avoir assisté à ce qu’on peut considérer comme une épitaphe fantastique est bien réel. Reviendront-ils « un jour en France » ? Celles et ceux qui l’ont vécu auraient volontiers “subi” une autre intervention policière, une dernière « fouille aux oreilles » consentie.

Thierry Dauge – Cultures Co

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