The BRONX – Cataclysmique !

En discontinue…
Mercredi 21 avril 2004, Nouveau Casino, 16 rue Oberkampf, Paris 11ème, 19h, un concert de Danko Jones se profile. L’album We Sweat Blood (2023) est dans les bacs qui nous promet une belle et bruyante soirée ; comme on les aime. Les lumières s’éteignent et… Un cataclysme ! La « guest star », The Bronx, est sur scène. Ce groupe U.S. largue des décharges d’adrénaline toutes plus puissantes les unes que les autres. Son chanteur, Matt Caughthran hurle par tous les pores de son être … en souriant ! Les guitares / basse / Batterie font bloc, construisent un mur de son sur lequel il s’appuie, qu’il détruit. Tel un phénix, la musique se reconstitue au fur et à mesure, agression continue dont nous nous imprégnons : réjouis !
The BRONX – Cobra Lucha
Le lendemain, une urgence : se procurer ce premier album éponyme, format CD. En salon, l’écoute est moins concluante, on ne retrouve pas cette peignée live assénée la veille. Acheté… Revendu.
2008. Le magasine Rock & Folk ceint d’un film plastique offre des CD « compilation » à ses lecteurs. Dans une de ces offrandes, The Bronx livre « Six Days A Week », une bourrasque au thème addictif qui s’incruste dès la première écoute. On y retourne, nouveau CD éponyme auquel, à nouveau, l’adhésions fait défaut. Question de période, de vicissitudes du quotidien ?
Six Days A Week
… En continue.

2013. L’image de ce charmant garçon au crâne rasé hurlant à la Lune hante la mémoire, réminiscence qui enjoint le mélomane à y revenir. Le IV vient de sortir : The Bronx, le Retour. Cette fois-ci, sans qu’il soit possible d’en identifier la raison, l’album est adopté. Les guitares cisaillent toujours des riffs sursaturés, la rythmique chevauche toujours un ouragan et Matt éructe toujours aux quatre vents.
Tant de persévérance sans la reconnaissance d’un plus large public que celui étiqueté « punk hard core » ou « metal core » et étonnant vu la qualité du « bruit » proposé. Les amateurs de heavy rock devraient adhérer en masse ! Seule alternative, célébrer sans plus douter du bien-fondé.
The BRONX – Ribcage
Même si ce IV canarde gaillardement, il semble qu’il ne bouleverse pas les tympans tel le premier de lignée. Alors, une fouille dans les archives s’impose pour rattraper The Bronx étalon, ce typhon initial. Le CD ayant « Pfuité », le format vinyle s’impose cette fois-ci.
« Es-tu réellement prêt ? ». Vu le prix prohibitif de la cire, prendre garde à ne pas se louper. L’album finit par monter sur la platine et… « Vérole de moine ! » – expression significative lâchée par le personnage qu’interprète Donald Sutherland dans La Grande Attaque Du Train d’Or ; film incontournable de 1978. Les cœurs et les oreilles saignent, l’album promeut enfin l’adhésion !
Guns Without Bullets
Il en va ainsi de la musique et des périodes où on l’écoute. Parfois, les deux s’associent, parfois non. Toujours est-il qu’en la matière on ne peut jurer de rien. Un groupe honnis lorsque sa proposition musicale ne correspondait pas au contexte, sied au quotidien d’une autre. Avec le recul, The Bronx vous gagne sincèrement « pour toujours ». Puisse cette chronique vous en persuader.
The BRONX – Heart Attack American
Thierry Dauge.
The BRONX – The Bronx – Label : Tarentula Records – Disponible depuis 2003 !



![[INTERVIEW] FRAGILE : « Il y a plus de lumière dans cet album »](https://i0.wp.com/culturesco.com/wp-content/uploads/2025/11/original-F979543F-3D74-4389-818D-C8D23EE3302A.jpeg?resize=218%2C150&ssl=1)







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