The TWIN SOULS – Highs & Lows

En matière de duos es « mecs » pratiquant la chose rock, pour ceux consacrés publiquement, beaucoup citent : MGMT, Royal Blood, The Black Keys, The Lemon Twigs ou, nationalité oblige (Cocorico !), les frenchies de Ko Ko Mo. Bien sûr, pour ce qui concerne les duos mixtes, on pense également à The Kills ou The White Stripes. On serait tenté d’écrire que sur Highs & Lows, la fratrie Marcos, Martin et Guilhem, croise la puissance d’un package associant Royal Blood à Ko Ko Mo dans un esprit constant d’originalité évoquant The Lemon Twigs. D’un autre côté, il y a du Jack White dans leurs partitions, que ce soit en collectif avec The Dead Weather ou sur ses productions en solo – CF son dernier l’album No Name (2024).
Lorsque les références se montrent aussi pléthoriques, c’est souvent que le sujet présente une personnalité musicale complexe, qu’il a digéré ses influences au bénéfice de sa propre authenticité.
The TWIN SOULS – Schyzo
Au sujet de la pluralité chez The Twin Souls, en fonction de « l’oreille » dont on dispose, tout le monde pouvant identifier n’importe qu’elle influence à l’œuvre dans le travail de n’importe qui, le rendu s’avère compliqué à analyser. La difficulté de décrire / traduire distinctement notre écoute en découle. Des « sons », des « façons » peuvent en rappeler d’autres. Pour Highs & Lows, une fumerole de Rival Sons, un ersatz d’Alice Cooper sur ses œuvres les plus musclées – CF l’album Brutal Planet (2000) – une soudure plombée made in Black Sabbath etc.
Par contre, factuellement, outre ses qualités percussives, le fil rouge de cet opus tient dans son originalité : des lignes de chant séparées des mélodies qui les porte, des breaks et ponts inattendus, un souci constant d’application, de « finition ».
C’est La Vie
Pas évident de reproduire ces options sur scène. Le live est souvent révélateur de ce qu’un groupe vaut vraiment, d’autant plus s’il s’agit d’un duo – pouvant faire appel à des bandes pré enregistrées. De ce côté-là, rien à redire concernant l’engagement des frangins toulousain. Ils font du « boucan » comme s’ils étaient vingt !
The TWIN SOULS – Highs & Lows / Tenderly (live)
« War », le morceau qui clôt l’album – présenté ci-dessous dans une version « single » qui ferait le bonheur d’un 45-Tours – bouscule la moindre parcelle de monotonie. Sur le CD, il se présente sous la forme d’une symphonie, construit et composé telle une épopée.
Un « Prelude » instrumental l’introduit sur la 9ème plage, pièce ambiancée assez similaire à la BO d’un western spaghetti, distorsion et orchestration « couillue » en sus. Puis « War » démarre Allegro, le pied au plancher. Au bout de trois minutes d’un traitement exfoliant, le maelstrom se transforme en Adagio. Subodorer celui-ci décroitre sur l’horizon tel le soleil couchant, phrase musicale répétée à satiété, parallèle au « I Want You (She’s So Heavy) » des Beatles – Album Abbey Road (1969) – s’envisage lorsque… « TCHAKABOUM !!! », le Finale nous explose au nez, plaisir jubilatoire à se faire malmener…
War
Artistiquement au point, musicalement « au poil », il est grand temps que The Twin Souls grimpent sur vos platines. Vintage et de leur temps, avec Highs & Lows, ces garçons promeuvent l’unanimité. Dès qu’écouté, l’album devient une priorité.
Thierry Dauge
The TWIN SOULS – Highs & Lows – Labels : Achipel / Smoky Sun / Kuroneko – Disponible dès le 14/11 !

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