The B-52’s – Post punk on a Wild Planet

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The B-52’s – Indéniablement rock !

The B-52-s

The B-52’s en studio :

Lorsque ce « Yellow first Lp » éponyme de The B’52’s sort en 1979, il fait l’effet d’un OVNI. Tous les adeptes de la fraîcheur, de la déconne et de l’éclate « sautent » dessus, au sens propre et au figuré. Les voix vous extraient les tympans des pavillons tel le pique à escargot la bestiole de sa coquille ! La musique promeut un step infernal pour guibolles en fête portées par le souffle des neuf déflagrations du 12’. Comme les munitions sont à fragmentations, les éléments du shrapnel enfoncés dans les cerveaux ne tardent pas à réclamer une réplique, d’où ce « Red second one » : « Wild planet » (1980), aussi organique que le précédent.

The B-52’s – Rock lobster

Les titres bondissants font la part belle au chant, dont ces harmonies à deux voix scandées par ces demoiselles, une rousse et une blonde à des milles de celles d’Abba ! L’adoption de rythmiques saccadées parallélisent, en moins politisé, des groupes comme Gang of Four (« Entertainment ! » – 1979) ou, en moins conceptuel, DEVO (« Q : Are we not men ? A : We are DEVO ! » – 1978), avec le côté festif de Kid Créole and the Coconuts (« Off the coast of me » – 1980). Sur la palette de l’artiste, le mélange des couleurs produit l’arc en ciel B-52’s, tout ce qui en fait le charme et l’attrait.

The B-52’s – Private Idaho

Choucroute et Chantilly, The B-52’s apporte un son, une approche musicale uniques. Ayant survécu à la mort de son guitariste originel (1985), Ricky Wilson, le groupe existe toujours près de 40 ans après sa formation. Pourtant, il semble disparaitre en 1992 … jusqu’à sa réapparition en 2008 avec un nouvel album : « Funplex ». A cette occasion, une tournée est organisée, une aubaine pour qui les a raté dans les 70’s !

The B-52’s – Pump

En concert

The B-52's

Certitude : le propos est rock, indéniablement rock ! Si, sur scène, l’ambiance parait un peu timide, voire réservée, surtout de la part du sensé harangueur de foule Fred Scheinder, dans la salle, c’est la Cours des Miracles ! Le parterre danse et clame sa joie comme aux plus beaux jours du parvis de Notre-Dame de Paris, même si les apprentis saltimbanques ont vieilli en même temps que le fruit de leur culte. Ces manifestations de totale connexion enjoignant le groupe à briser sa laisse, Fred et ses ménestrels rejoignent leurs fans dans la ronde qui les animent.

The B-52’s – Bataclan le 18/07/08

A partir de là, les titres défilent comme les wagons d’un train devenu fou, un « Transperceneige » (BD de 1982) traçant sa route à même la chair du public. Si, dans la salle, moult chaînes d’osselets cassent, la musique tient la cadence et l’on se plait à penser au théâtre Mogador en 1980.

The B-52’s – Planet claire (live)

The B-52’s, groupe de rock ou bombardier ? On a posé la même question à Lemmy lorsque Motörhead sortit « Bomber » (1979).

On connait sa réponse : « The two, fuckin’ bastard !!! »

Thierry Dauge

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