Un album en forme de concept au second degré
Une régalade en douceur et humour
On va décerner tout de suite la pochette de l’année à Maud Octallinn. Sur fond rose, une jeune femme, la chanteuse, pose en portrait avec autour du cou une gigantesque et magnifique… saucisse.
C’est important à dire parce que ça donne le ton du disque. « Sainte Saucisse » pourrait être nominé aussi parmi les titres d’albums, d’autant qu’il s’agit, en moins de trente minutes de montrer les bienfaits de l’ustensile comestible au cours d’une sorte de concept.
Des titres à hurler : « La Souplesse », « Piano-Saucisse-Aligot », « Je suis une andouille », « Chez le boucher », « En route pour le stroemp saucisse », elle n’hésite pas à mettre en avant et en chansons légères des titres à base de charcuterie qui donnent faim. On va donc déconseiller tout de suite cette écoute aux végans qui vont se retourner dans leurs poireaux bananes.
Maud Octallinn – La Souplesse
En revanche, ceux qui apprécient Katerine et, pour les plus affinés, comme le fromage, Bobby Lapointe ou Wally, devraient se régaler.
Maud est une Sainte Saucisse qu’on a envie de déguster comme un pied de porc ou une tête de veau sauce gribiche. A la fin elle nous invite même à boire un p’tit coup parce que c’est agréable, une reprise inattendue, bien vue et bien bue.
Maud Octallinn – Chez le boucher
Allez, hips !, pour finir c’est elle qui a tout fait : compos, écriture, musique, production. Rendez-vous, « Un Soir au Country Bar ».
Maud Octallinn – Un soir au country bar
Maud Octallinn – Sainte Saucisse
Ratée production / Inouïe Distribution
Patrick Bénard / Culturesco